Depuis quand vous êtes-vous convertis en Bio ?
« Depuis toujours, nous nous sommes tournés vers une agriculture raisonnée. Par le biais de connaissances et de rencontres avec des adhérents à Probiolor, nous avons été attirés par le Bio et nous avons lancé notre conversion en 2015. Une suite logique pour nous. Nous avons tout de suite rejoint la coopérative Probiolor, rassurés par le sérieux et les valeurs que prônait la coopérative. En plus, la plupart des productions sont vendues en local, et ça c’était important pour nous. »
Quels changements dans votre fonctionnement depuis que vous êtes adhérents à Probiolor?
« Aujourd’hui nous stockons nos productions en ferme après la moisson, jusqu’à ce que la coopérative lance les enlèvements. Nous stockons par solidarité, car cela demande un peu plus d’organisation et d’investissement mais cela est essentiel. Cela permet à la coopérative de prioriser le séchage, et le tri en fonction des productions et des conditions de récolte. Nous produisons plus de 40 espèces différentes au sein de la coopérative.
Une partie de ma récolte (6ha) est utilisée en autoconsommation comme aliments pour mes animaux, mais je garde également une partie pour mes semences de ferme. Grâce à notre vieux trieur, nous sommes totalement autonomes en semences depuis 2 ans. »
Et pour la rémunération ?
« Nous avons beaucoup d’échanges et de conseils techniques pour le choix de notre rotation. Nous fonctionnons par contrat avec des engagements de productions en lien avec les besoins qui remontent du commerce. Nous nous sentons acteurs de nos ventes chez Probiolor. Il y a une véritable valorisation de nos productions. »