Pourquoi vous êtes-vous convertis au BIO en 2010 ?
« Nous avons toujours eu un lien avec le consommateur avec la vente directe. A l’époque mon père et ses associés ont senti de fortes attentes de la part de nos clients, nous avions de nombreux retours nous demandant de passer au BIO. Et puis parallèlement une prise de conscience personnelle vis-à-vis de l’utilisation des phytos. »
Vous n’étiez pas adhérent à une coopérative avant votre passage en Bio, pourquoi avoir rejoint PROBIOLOR ?
« Dès notre projet de conversion nous avons rencontré des administrateurs de la coopérative. Nous savions que PROBIOLOR avait de l’expérience dans le Bio. En grandes cultures Bio, nous avons des rotations beaucoup plus variées avec beaucoup de produits différents. Nous nous sommes tournés vers PROBIOLOR pour leur expérience dans le bio et faciliter la commercialisation de toutes nos productions.
Comment êtes-vous devenus Fermes relais ?
Avant notre conversion au Bio, nous avions déjà un espace de stockage important, du matériel de tri et de séchage. En 2012, nous sommes devenus ferme relais pour Probiolor qui n’avait pas encore de silo et avait un besoin fort en stockage. Aujourd’hui nous pouvons stocker plus de 3500 tonnes de grains, et nous possédons plusieurs trieurs (optique, alvéolaire, rotatif), table densimétrique, décortiqueuse (pour le petit et grand épeautre). Pour le stockage nous avons 6 cases de 300 à 600 tonnes et 5 petites cellules de 40 tonnes. Toutes les prestations de décorticage pour la coopérative sont faites ici, nous séchons également les récoltes d’automne (tournesol, soja, sarrasin, …).